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La notion d’engagement client reste extrêmement polysémique et n’exprime pas clairement sous quelle forme cet engagement peut concrètement s’exprimer. L’analyse des stratégies d’engagement mises en œuvre dans les entreprises est, en outre, extrêmement centrée sur un

Mon commercial b2b a démissionné… aïe aïe aïe mes ventes ! qui va le remplacer ?

Les démarches omnicanales : intégrer les effets d’externalités

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Un service pratique, commode, facile. A quel moment et pour qui ?

13 juillet 2018 Tout au long de cet été nous vous proposons de découvrir en avant-première un article issu du prochain livre blanc du C*CM (Center for Customer Management – référence française de la recherche académique en stratégie client). Cette semaine Maison Du Client, partenaire du C*CM, est très heureux de partager avec vous le travail de Sylvie Llosa. Le C*CM en bref… Le Center for Customer Management (C*CM) rassemble 12 universitaires français d’horizons divers à la pointe du management de la relation client, désireux de favoriser les échanges entre les milieux académique et professionnel, et de contribuer ainsi à la réflexion des responsables, consultants et experts du management des  clients : Thierry Delecolle, ISC Florence Jacob, Université de Nantes – IAE Eric Julienne, Université d’Evry-Val-d’Essonne, Paris-Saclay Sylvie Llosa, Université d’Aix-Marseille – IAE Aïda Mimouni-Chaabane, Université de Cergy-Pontoise Gilles N’Goala, Université de Montpellier Lionel Nicod, Université d’Aix-Marseille Virginie Pez, Université de Paris Panthéon- Assas Isabelle Prim-Allaz, Université de Lyon Valérie Renaudin, Université Paris-Dauphine, PSL Françoise Simon, Université Haute Alsace Eric Stevens, ESSCA Pierre Volle, Université Paris-Dauphine, PSL Des entreprises partenaires participent également activement aux réflexions du C*CM et le soutiennent financièrement. Elles nous apprennent autant que nous leur apprenons. Leur fidélité nous est précieuse et sans elles le C*CM n’aurait pas de sens. Un livre blanc sur les recherches en management de la relation client… by C*CM ! Le management des clients est devenu en quelques années une priorité stratégique pour de nombreuses entreprises : acquisition de clients, intelligence client, amélioration de l’expérience client, programmes relationnels, management de communautés de clients, dématérialisation de la relation, etc. Pour étudier en profondeur ces questions stratégiques, le C*CM mobilise les nombreuses recherches publiées en Europe et aux États-Unis. Après discussion avec divers chefs d’entreprises, nous avons constaté que peu d’entre eux suivent la littérature académique sur les problématiques client. Plusieurs raisons expliquent cet état de fait : La lecture d’un article de recherche demande trop de temps et d’efforts. Plusieurs heures de lecture sont nécessaires pour comprendre l’article en profondeur ; Le vocabulaire est complexe et la forme peu attrayante ; Il faut en lire beaucoup pour en trouver un avec de « vraies» implications managériales ; L’accès aux articles n’est pas aisé. Et pourtant, nos partenaires reconnaissent que beaucoup d’outils et de grilles d’analyses qu’ils utilisent proviennent de la recherche ! Riches de ce constat, nous avons décidé de leur faciliter la vie en éditant chaque année un livre blanc qui regroupe une vingtaine d’articles de recherche liés à la stratégie client qui pourraient les intéresser. La première édition de livre blanc est parue en septembre 2018 et a rencontré un véritable succès. Les articles qui composent ce livre blanc ont été choisis par les membres du C*CM dans des revues classées par le CNRS. Cette année, Grégoire Bothorel (Numberly), a participé à cette édition en proposant un article sur vingt. Les contributeurs ont synthétisé, contextualisé et illustré les articles sélectionnés, au travers de plusieurs rubriques qui rythment les fiches de présentation : la problématique client, ce que dit la recherche sur ce thème, le so what qui explique comment l’on peut en tirer parti dans les pratiques d’entreprises, et le regard des pros dans lequel nos entreprises partenaires livrent leur analyse. Nous  n’avons pas la prétention d’avoir choisi les « meilleurs » articles mais ceux qui sont susceptibles d’intéresser les professionnels, car ils débouchent sur des réponses concrètes, des recommandations pratiques. Nous sommes tous d’horizons différents, certains plus sensibles au digital, d’autres aux services, d’autres encore aux programmes de fidélité ou à l’expérience client… Cette diversité colore le livre d’approches complémentaires. Un premier jeu d’articles a été présenté à nos partenaires qui ont commenté et sélectionné leurs préférés. Cette co-création du livre blanc a été un véritable plaisir pour tous. Trouver naturellement l’enseigne distribuant l’article recherché… Se rendre au magasin facilement… Se garer sans soucis… Trouver l’article dans les rayons rapidement… Payer sans attente aux caisses… Trouver et contacter le SAV sans effort…Le moindre détail compte pour séduire le client mais quels sont les moments à privilégier et quels types de clients sont les plus sensibles à la commodité ? La commodité est particulièrement valorisée par les plus riches, les plus pressés, les plus seuls et par ceux qui viennent pour des raisons utilitaires. Le problème Proposer un service fluide, pratique, commode, facile, sans couture, sans effort ni perte de temps du client, la valeur commodité est actuelle, allant jusqu’à la mesure d’un customer effort score.De nombreux articles soulignent en effet l’importance de se centrer sur le principal, un parcours d’achat pratique avant d’être sophistiqué, plein d’options personnalisées ou à paillettes. Pour le client, un service commode est un service qui réduit au maximum le temps et l’effort pour l’obtenir. Cet article permet d’aller plus loin et de décrypter cette fameuse commodité. La question posée par l’article Deux questions centrales sont abordées : A quel(s) moment(s) du processus d’achat faut-il particulièrement travailler sur la praticité pour satisfaire au mieux le client ? Quels types de clients sont particulièrement sensibles à la commodité ? L’étude des chercheurs Le processus d’achat du client se découpe en divers moments et la commodité y intervient sous différentes facettes : La commodité de décision concerne la présence et qualité d’information permettant de choisir une enseigne. La commodité d’accès désigne le temps et l’effort réduits pour atteindre l’enseigne, se garer, les horaires d’ouverture, etc. La commodité de recherche reflète le temps et l’effort réduits pour atteindre et identifier le produit désiré. La commodité de transaction désigne la rapidité de l’attente et du passage en caisse. La commodité du SAV, la  minimisation des efforts pour retourner la marchandise, réclamer et obtenir des garanties. C’est au moment de la recherche du produit que la commodité est la plus fortement plébiscitée.La commodité de la transaction et de la décision sont un peu moins importantes.Enfin, la commodité d’accès et du SAV semblent nettement moins cruciales pour le client. L’article montre également que plus les clients sont riches, sous pression temporelle, plus ils font leurs achats de façon utilitaire et plus ils appartiennent à de petits

service client

Pour les fidéliser, encourez-les à se plaindre… Mais pas n’importe comment !

Quand le web se rebelle : les entreprises doivent-elles craindre les protestations en ligne ?

Réseaux sociaux : Transformer les guetteurs en acteurs

3 juillet 2018 Tout au long de cet été nous vous proposons de découvrir en avant-première un article issu du prochain livre blanc du C*CM (Center for Customer Management – référence française de la recherche académique en stratégie client). Le C*CM en bref… Le Center for Customer Management (C*CM) rassemble 12 universitaires français d’horizons divers à la pointe du management de la relation client, désireux de favoriser les échanges entre les milieux académique et professionnel, et de contribuer ainsi à la réflexion des responsables, consultants et experts du management des  clients : Thierry Delecolle, ISC Florence Jacob, Université de Nantes – IAE Eric Julienne, Université d’Evry-Val-d’Essonne, Paris-Saclay Sylvie Llosa, Université d’Aix-Marseille – IAE Aïda Mimouni-Chaabane, Université de Cergy-Pontoise Gilles N’Goala, Université de Montpellier Lionel Nicod, Université d’Aix-Marseille Virginie Pez, Université de Paris Panthéon- Assas Isabelle Prim-Allaz, Université de Lyon Valérie Renaudin, Université Paris-Dauphine, PSL Françoise Simon, Université Haute Alsace Eric Stevens, ESSCA Pierre Volle, Université Paris-Dauphine, PSL Des entreprises partenaires participent également activement aux réflexions du C*CM et le soutiennent financièrement. Elles nous apprennent autant que nous leur apprenons. Leur fidélité nous est précieuse et sans elles le C*CM n’aurait pas de sens. Un livre blanc sur les recherches en management de la relation client… by C*CM ! Le management des clients est devenu en quelques années une priorité stratégique pour de nombreuses entreprises : acquisition de clients, intelligence client, amélioration de l’expérience client, programmes relationnels, management de communautés de clients, dématérialisation de la relation, etc. Pour étudier en profondeur ces questions stratégiques, le C*CM mobilise les nombreuses recherches publiées en Europe et aux États-Unis. Après discussion avec divers chefs d’entreprises, nous avons constaté que peu d’entre eux suivent la littérature académique sur les problématiques client. Plusieurs raisons expliquent cet état de fait : La lecture d’un article de recherche demande trop de temps et d’efforts. Plusieurs heures de lecture sont nécessaires pour comprendre l’article en profondeur ; Le vocabulaire est complexe et la forme peu attrayante ; Il faut en lire beaucoup pour en trouver un avec de « vraies» implications managériales ; L’accès aux articles n’est pas aisé. Et pourtant, nos partenaires reconnaissent que beaucoup d’outils et de grilles d’analyses qu’ils utilisent proviennent de la recherche ! Riches de ce constat, nous avons décidé de leur faciliter la vie en éditant chaque année un livre blanc qui regroupe une vingtaine d’articles de recherche liés à la stratégie client qui pourraient les intéresser. La première édition de livre blanc est parue en septembre 2018 et a rencontré un véritable succès. Les articles qui composent ce livre blanc ont été choisis par les membres du C*CM dans des revues classées par le CNRS. Cette année, Grégoire Bothorel (Numberly), a participé à cette édition en proposant un article sur vingt. Les contributeurs ont synthétisé, contextualisé et illustré les articles sélectionnés, au travers de plusieurs rubriques qui rythment les fiches de présentation : la problématique client, ce que dit la recherche sur ce thème, le so what qui explique comment l’on peut en tirer parti dans les pratiques d’entreprises, et le regard des pros dans lequel nos entreprises partenaires livrent leur analyse. Nous  n’avons pas la prétention d’avoir choisi les « meilleurs » articles mais ceux qui sont susceptibles d’intéresser les professionnels, car ils débouchent sur des réponses concrètes, des recommandations pratiques. Nous sommes tous d’horizons différents, certains plus sensibles au digital, d’autres aux services, d’autres encore aux programmes de fidélité ou à l’expérience client… Cette diversité colore le livre d’approches complémentaires. Un premier jeu d’articles a été présenté à nos partenaires qui ont commenté et sélectionné leurs préférés. Cette co-création du livre blanc a été un véritable plaisir pour tous. Christophe revient d’une semaine en famille à Bessans en Savoie. Il revient de ce haut lieu du ski de fond ravi : cadre idyllique, neige extra, sentiment d’être un peu Martin Fourcade en cette période de Jeux Olympiques ! Cela fait des années qu’il vient ici en famille et cette station, les séances de biathlon, l’odeur de la coopérative laitière font partie de l’histoire familiale. S’il regarde sur Internet quelques sites et commentaires sur les logements et les activités, Christophe ne dépose jamais d’avis sur cette station qu’il apprécie pourtant énormément. Qu’est-ce qui pourrait le convaincre de le faire et de participer ainsi à la communication de la station ? Le problème Seule une minorité des clients s’engage au côté des entreprises dont ils sont clients et poste des commentaires, des notes et des analyses plus poussées sur les plateformes online. Ceci est notamment vrai dans le secteur touristique (destinations, hôtels & restaurants) mais pas seulement.De ce fait, nombre d’entreprises souhaitent à la fois renforcer la prise de parole de leurs clients sur Internet à propos de leurs marques et produits/services.Cependant, elles souhaiteraient en parallèle contrôler et influencer ces publications online. En effet, cette parole est constitutive de l’e-réputation de l’entreprise et l’enjeu est important au regard du nombre croissant de lecteurs passifs des avis en ligne.Les clients s’expriment aujourd’hui encore très peu sur les réseaux sociaux à propos des marques, il s’agit donc de les inciter à le faire. Mais ce faisant, l’entreprise peut craindre que le client prenne la parole pour dire des choses négatives voire même pour se venger. La question posée par l’article Pourquoi les clients restent-ils encore très passifs face aux moyens d’expression digitaux dont ils disposent pour parler des marques ? Comment les rendre plus actifs ? L’étude des chercheurs Une étude qualitative conduite sur 15 clients d’une station de sports d’hiver puis une enquête auprès de 753 répondants de cette station ont été conduites. Les résultats obtenus montrent que : L’attachement à la marque (ici à la destination) détermine l’activité sur les plateformes online et renforce l’engagement des clients, ce qui n’est pas le cas de la compétence et de l’expertise perçue des clients ; Lorsqu’ils s’expriment, les clients le font essentiellement avec la visée d’aider l’entreprise (la destination) en question et très peu avec un désir de vengeance ; Il y a, globalement, un relatif

réseaux sociaux

A chaque servicisation industrielle, un type d’organisation orientée client efficace

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Tout au long de cet été nous vous proposons de découvrir en avant-première un article issu du prochain livre blanc du C*CM (Center for Customer Management – référence française de la recherche académique en stratégie client).

Cette semaine Maison Du Client, partenaire du C*CM, est très heureux de partager avec vous le travail de Florence Jacob.

Ce livre blanc propose une synthèse de 20 articles de recherche qui ont été publiés en Europe et aux Etats-Unis au cours de ces derniers mois. Ils évoquent les enjeux de la relation client.

Pour chacun de ces articles, les universitaires du C*CM ont extrait les points clés de façon à proposer des recommandations pour les décideurs.

Choix de Florence Jacob du C*CM :

Laure Ambroise, Isabelle Prim-Allaz, Christine Teyssier (2017), Financial performance of servitized manufacturing firms: A
configuration issue between servitization strategies and customer-oriented organizational design, Industrial Marketing Management.

La servicisation représente une évolution des entreprises industrielles, qui proposent des services nouveaux et/ou ajoutent des services à leur offre actuelle de produits. Il existe 3 niveaux stratégiques de servicisation :

  1. Les services additionnels (par ex. proposition de financement par leasing), le « Doing it yourself » ;
  2. La reconfiguration de l’activité (par ex. offre d’un bouquet de mesures et d’analyse de mesures d’un moteur pour faire de la supervision), le « Do it for them » ;
  3. La reconfiguration du business model (par ex. Proposition d’abonnement à un flux de livraison produits et consommables avec assistance premium) , le « Do it with them ».

Le problème

On voit souvent la stratégie de servicisation des entreprises industrielles comme une stratégie gagnante et profitable. Pourtant, les dernières recherches sont non concluantes sur cette affirmation et les résultats des recherches sur le sujet sont souvent divergents. On appelle cela le « service paradox ».

La servicisation est censée permettre aux entreprises d’atteindre de nouveaux avantages compétitifs, mais elle implique des investissements lourds, des changements organisationnels ainsi que l’acquisition de nouvelles compétences afin de passer d’un modèle d’offre produits à un modèle d’offre produits-services.

La question posée par l’article

A quelles conditions une politique de servicisation industrielle est-elle efficace ? Quelle architecture organisationnelle orientée client favorise la réussite de cette stratégie ?

L’étude des chercheurs

Les auteurs ont interrogé 184 PDG de PME françaises qui ont une offre de produits et de services. 39% ont moins de 10 salariés et 49% ont entre 10 et 49 salariés.

Ils ont été interrogés sur le type de stratégie de servicisation mise en place dans leur entreprise (services additionnels, reconfiguration de l’activité et reconfiguration de leur business model) ainsi que sur leur organisation et leur orientation client (culture de service, le niveau d’interfaçage avec le client et le niveau du système de délivrance du service).

Ils ont ensuite mesuré si le type d’orientation client était lié à un type de servicisation et si cela permettait d’expliquer la performance financière de la PME. Leurs résultats montrent que ce lien existe et qu’il faut associer à un niveau stratégique de servicisation, un type d’organisation orientée client :

So what ? L’analyse du C*CM

La politique de servicisation est souvent perçue par les dirigeants comme longue et coûteuse à mettre en place. Elle implique aussi d’attendre à moyen terme le retour sur investissement.

Cette recherche enjoint les entreprises souhaitant se lancer dans une stratégie de servicisation à mieux préparer leur transformation organisationnelle et, surtout, à insister sur la mise en place d’une culture d’entreprise servicielle.

Cette étude montre aussi que si l’entreprise industrielle ne fait qu’ajouter des services additionnels à son offre produit alors elle n’a pas besoin de développer une nouvelle organisation et de nouvelles compétences orientées client.

Le regard des partenaires

Avant de commencer à passer à la servicisation, il est important de savoir si l’offre produit est correctement délivrée, car elle reste le socle commercial. Avant de commencer à faire le premier niveau et de proposer des services additionnels, il est important que l’offre produit soit excellente.

Le deuxième modèle de servicisation semble compliqué car on doit reconfigurer tout le processus de vente.
Quand Leroy-Merlin est passé de la vente de meubles de cuisine à l’offre de cuisiniste, cela a nécessité d’aller chez le client et ce n’est plus le même métier. Au-delà de 15% de service, on change de processus de délivrance de l’offre et c’est très long et complexe.

Le 3ème niveau semble le plus tentant mais l’entreprise doit alors faire une extension discontinue.
Par exemple, quand Samsung ou LG vont offrir des réfrigérateurs vraiment connectés, on va leur demander de fournir des listes de courses et de se connecter aux drives.

Le rôle et la puissance financière des GAFA deviennent prégnants car ils ont la capacité d’acheter des entreprises qui complètent leur business model. Cette orientation service deviendra alors primordiale.
Comme illustration, on peut s’intéresser à Leclerc qui attaque le marché de la distribution alimentaire à Paris. On va voir alors une guerre d’excellence logistique menée par Amazon vs une pratique orientée client par Leclerc. Nous pensons que c’est la pratique commerciale qui va gagner.

Retrouvez chaque semaine une nouvelle synthèse d’article sur les enjeux de la stratégie client.

A bientôt !

Maison Du Client.

Le C*CM en bref…

Le Center for Customer Management (C*CM) rassemble 12 universitaires français d’horizons divers à la pointe du management de la relation client, désireux de favoriser les échanges entre les milieux académique et professionnel, et de contribuer ainsi à la réflexion des responsables, consultants et experts du management des  clients :

  • Thierry Delecolle, ISC
  • Florence Jacob, Université de Nantes – IAE
  • Eric Julienne, Université d’Evry-Val-d’Essonne, Paris-Saclay
  • Sylvie Llosa, Université d’Aix-Marseille – IAE
  • Aïda Mimouni-Chaabane, Université de Cergy-Pontoise
  • Gilles N’Goala, Université de Montpellier
  • Virginie Pez, Université de Paris Panthéon- Assas
  • Isabelle Prim-Allaz, Université de Lyon
  • Valérie Renaudin, Université Paris-Dauphine, PSL
  • Françoise Simon, Université Haute Alsace
  • Eric Stevens, ESSCA
  • Pierre Volle, Université Paris-Dauphine, PSL

Des entreprises partenaires participent également activement aux réflexions du C*CM et le soutiennent financièrement. Elles nous apprennent autant que nous leur apprenons. Leur fidélité nous est précieuse et sans elles le C*CM n’aurait pas de sens.

Un livre blanc sur les recherches en management de la relation client… by C*CM !

Le management des clients est devenu en quelques années une priorité stratégique pour de nombreuses entreprises. Acquisition de clients, intelligence client, amélioration de l’expérience client, programmes relationnels, management de communautés de clients, dématérialisation de la relation : les questions, enjeux et pratiques ne cessent d’évoluer.

Après discussion avec divers chefs d’entreprises, nous avons constaté que peu d’entre eux suivent la littérature académique sur les problématiques client. Plusieurs raisons expliquent cet état de fait :

  • La lecture d’un article de recherche demande trop de temps et d’efforts. Plusieurs heures de lecture sont nécessaires pour comprendre l’article en profondeur ;
  • Le vocabulaire est complexe et la forme peu attrayante ;
  • Il faut en lire beaucoup pour en trouver un avec de « vraies» implications managériales ;
  • L’accès aux articles n’est pas aisé.

Et pourtant, nos partenaires reconnaissent que beaucoup d’outils et de grilles d’analyses qu’ils utilisent proviennent de la recherche !

Riches de ce constat, nous avons décidé de leur faciliter la vie en éditant chaque année un livre blanc qui regroupe une vingtaine d’articles de recherche, liés à la stratégie client, susceptibles de les intéresser. Le C*CM a donc mobilisé au cours des derniers mois les nombreuses recherches publiées en Europe et aux États-Unis en 2017, pour aboutir à 20 idées fortes issues de la recherche à partager avec les managers concernés par le client.

Ces articles ont été choisis par les membres du C*CM dans des revues classées par le CNRS. Les enseignants-chercheurs ont synthétisé, contextualisé et illustré les articles sélectionnés, au travers de plusieurs rubriques qui rythment les fiches de présentation : la problématique client, ce que dit la recherche sur ce thème, le « So what » qui explique comment l’on peut en tirer parti dans les pratiques d’entreprises, et le « Regard des partenaires » dans lequel nos entreprises partenaires nous livrent les réflexions que leur ont inspirées les articles. Nous n’avons pas la prétention d’avoir choisi les « meilleurs » articles mais ceux qui sont susceptibles d’intéresser le plus les professionnels, ceux qui débouchent sur des réponses concrètes, des recommandations pratiques. Les enseignants-chercheurs du C*CM sont tous issus d’horizons différents, certains plus sensibles au digital, d’autres aux services, d’autres encore aux programmes de fidélité ou à l’expérience client… Cette diversité colore le livre d’approches complémentaires.

Un premier jeu d’articles a été présenté, lors d’une journée d’échanges, à nos partenaires qui ont commenté et sélectionné leurs articles préférés. Nous leur donnons la parole dans les premières pages, avant de vous proposer la lecture des fiches de présentation des 20 articles sélectionnés.

Nous sommes donc heureux et fiers de vous présenter cette première édition du Livre Blanc du C*CM, et vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour partager avec vous ce que nous aurons retenu de la recherche en 2018 !

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Tout au long de cet été nous vous proposons de découvrir en avant-première un article issu du prochain livre blanc du C*CM (Center for Customer Management – référence française de la recherche académique en stratégie client).

Cette semaine Maison Du Client, partenaire du C*CM, est très heureux de partager avec vous le travail de Florence Jacob.

Ce livre blanc propose une synthèse de 20 articles de recherche qui ont été publiés en Europe et aux Etats-Unis au cours de ces derniers mois. Ils évoquent les enjeux de la relation client.

Pour chacun de ces articles, les universitaires du C*CM ont extrait les points clés de façon à proposer des recommandations pour les décideurs.

Choix de Florence Jacob du C*CM :

Laure Ambroise, Isabelle Prim-Allaz, Christine Teyssier (2017), Financial performance of servitized manufacturing firms: A
configuration issue between servitization strategies and customer-oriented organizational design, Industrial Marketing Management.

La servicisation représente une évolution des entreprises industrielles, qui proposent des services nouveaux et/ou ajoutent des services à leur offre actuelle de produits. Il existe 3 niveaux stratégiques de servicisation :

  1. Les services additionnels (par ex. proposition de financement par leasing), le « Doing it yourself » ;
  2. La reconfiguration de l’activité (par ex. offre d’un bouquet de mesures et d’analyse de mesures d’un moteur pour faire de la supervision), le « Do it for them » ;
  3. La reconfiguration du business model (par ex. Proposition d’abonnement à un flux de livraison produits et consommables avec assistance premium) , le « Do it with them ».

Le problème

On voit souvent la stratégie de servicisation des entreprises industrielles comme une stratégie gagnante et profitable. Pourtant, les dernières recherches sont non concluantes sur cette affirmation et les résultats des recherches sur le sujet sont souvent divergents. On appelle cela le « service paradox ».

La servicisation est censée permettre aux entreprises d’atteindre de nouveaux avantages compétitifs, mais elle implique des investissements lourds, des changements organisationnels ainsi que l’acquisition de nouvelles compétences afin de passer d’un modèle d’offre produits à un modèle d’offre produits-services.

La question posée par l’article

A quelles conditions une politique de servicisation industrielle est-elle efficace ? Quelle architecture organisationnelle orientée client favorise la réussite de cette stratégie ?

L’étude des chercheurs

Les auteurs ont interrogé 184 PDG de PME françaises qui ont une offre de produits et de services. 39% ont moins de 10 salariés et 49% ont entre 10 et 49 salariés.

Ils ont été interrogés sur le type de stratégie de servicisation mise en place dans leur entreprise (services additionnels, reconfiguration de l’activité et reconfiguration de leur business model) ainsi que sur leur organisation et leur orientation client (culture de service, le niveau d’interfaçage avec le client et le niveau du système de délivrance du service).

Ils ont ensuite mesuré si le type d’orientation client était lié à un type de servicisation et si cela permettait d’expliquer la performance financière de la PME. Leurs résultats montrent que ce lien existe et qu’il faut associer à un niveau stratégique de servicisation, un type d’organisation orientée client :

So what ? L’analyse du C*CM

La politique de servicisation est souvent perçue par les dirigeants comme longue et coûteuse à mettre en place. Elle implique aussi d’attendre à moyen terme le retour sur investissement.

Cette recherche enjoint les entreprises souhaitant se lancer dans une stratégie de servicisation à mieux préparer leur transformation organisationnelle et, surtout, à insister sur la mise en place d’une culture d’entreprise servicielle.

Cette étude montre aussi que si l’entreprise industrielle ne fait qu’ajouter des services additionnels à son offre produit alors elle n’a pas besoin de développer une nouvelle organisation et de nouvelles compétences orientées client.

Le regard des partenaires

Avant de commencer à passer à la servicisation, il est important de savoir si l’offre produit est correctement délivrée, car elle reste le socle commercial. Avant de commencer à faire le premier niveau et de proposer des services additionnels, il est important que l’offre produit soit excellente.

Le deuxième modèle de servicisation semble compliqué car on doit reconfigurer tout le processus de vente.
Quand Leroy-Merlin est passé de la vente de meubles de cuisine à l’offre de cuisiniste, cela a nécessité d’aller chez le client et ce n’est plus le même métier. Au-delà de 15% de service, on change de processus de délivrance de l’offre et c’est très long et complexe.

Le 3ème niveau semble le plus tentant mais l’entreprise doit alors faire une extension discontinue.
Par exemple, quand Samsung ou LG vont offrir des réfrigérateurs vraiment connectés, on va leur demander de fournir des listes de courses et de se connecter aux drives.

Le rôle et la puissance financière des GAFA deviennent prégnants car ils ont la capacité d’acheter des entreprises qui complètent leur business model. Cette orientation service deviendra alors primordiale.
Comme illustration, on peut s’intéresser à Leclerc qui attaque le marché de la distribution alimentaire à Paris. On va voir alors une guerre d’excellence logistique menée par Amazon vs une pratique orientée client par Leclerc. Nous pensons que c’est la pratique commerciale qui va gagner.

Retrouvez chaque semaine une nouvelle synthèse d’article sur les enjeux de la stratégie client.

A bientôt !

Maison Du Client.

Le C*CM en bref…

Le Center for Customer Management (C*CM) rassemble 12 universitaires français d’horizons divers à la pointe du management de la relation client, désireux de favoriser les échanges entre les milieux académique et professionnel, et de contribuer ainsi à la réflexion des responsables, consultants et experts du management des  clients :

  • Thierry Delecolle, ISC
  • Florence Jacob, Université de Nantes – IAE
  • Eric Julienne, Université d’Evry-Val-d’Essonne, Paris-Saclay
  • Sylvie Llosa, Université d’Aix-Marseille – IAE
  • Aïda Mimouni-Chaabane, Université de Cergy-Pontoise
  • Gilles N’Goala, Université de Montpellier
  • Virginie Pez, Université de Paris Panthéon- Assas
  • Isabelle Prim-Allaz, Université de Lyon
  • Valérie Renaudin, Université Paris-Dauphine, PSL
  • Françoise Simon, Université Haute Alsace
  • Eric Stevens, ESSCA
  • Pierre Volle, Université Paris-Dauphine, PSL

Des entreprises partenaires participent également activement aux réflexions du C*CM et le soutiennent financièrement. Elles nous apprennent autant que nous leur apprenons. Leur fidélité nous est précieuse et sans elles le C*CM n’aurait pas de sens.

Un livre blanc sur les recherches en management de la relation client… by C*CM !

Le management des clients est devenu en quelques années une priorité stratégique pour de nombreuses entreprises. Acquisition de clients, intelligence client, amélioration de l’expérience client, programmes relationnels, management de communautés de clients, dématérialisation de la relation : les questions, enjeux et pratiques ne cessent d’évoluer.

Après discussion avec divers chefs d’entreprises, nous avons constaté que peu d’entre eux suivent la littérature académique sur les problématiques client. Plusieurs raisons expliquent cet état de fait :

  • La lecture d’un article de recherche demande trop de temps et d’efforts. Plusieurs heures de lecture sont nécessaires pour comprendre l’article en profondeur ;
  • Le vocabulaire est complexe et la forme peu attrayante ;
  • Il faut en lire beaucoup pour en trouver un avec de « vraies» implications managériales ;
  • L’accès aux articles n’est pas aisé.

Et pourtant, nos partenaires reconnaissent que beaucoup d’outils et de grilles d’analyses qu’ils utilisent proviennent de la recherche !

Riches de ce constat, nous avons décidé de leur faciliter la vie en éditant chaque année un livre blanc qui regroupe une vingtaine d’articles de recherche, liés à la stratégie client, susceptibles de les intéresser. Le C*CM a donc mobilisé au cours des derniers mois les nombreuses recherches publiées en Europe et aux États-Unis en 2017, pour aboutir à 20 idées fortes issues de la recherche à partager avec les managers concernés par le client.

Ces articles ont été choisis par les membres du C*CM dans des revues classées par le CNRS. Les enseignants-chercheurs ont synthétisé, contextualisé et illustré les articles sélectionnés, au travers de plusieurs rubriques qui rythment les fiches de présentation : la problématique client, ce que dit la recherche sur ce thème, le « So what » qui explique comment l’on peut en tirer parti dans les pratiques d’entreprises, et le « Regard des partenaires » dans lequel nos entreprises partenaires nous livrent les réflexions que leur ont inspirées les articles. Nous n’avons pas la prétention d’avoir choisi les « meilleurs » articles mais ceux qui sont susceptibles d’intéresser le plus les professionnels, ceux qui débouchent sur des réponses concrètes, des recommandations pratiques. Les enseignants-chercheurs du C*CM sont tous issus d’horizons différents, certains plus sensibles au digital, d’autres aux services, d’autres encore aux programmes de fidélité ou à l’expérience client… Cette diversité colore le livre d’approches complémentaires.

Un premier jeu d’articles a été présenté, lors d’une journée d’échanges, à nos partenaires qui ont commenté et sélectionné leurs articles préférés. Nous leur donnons la parole dans les premières pages, avant de vous proposer la lecture des fiches de présentation des 20 articles sélectionnés.

Nous sommes donc heureux et fiers de vous présenter cette première édition du Livre Blanc du C*CM, et vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour partager avec vous ce que nous aurons retenu de la recherche en 2018 !